Climats et parcellaire :
Ce terroir a une identité forte qui se dessine harmonieusement dans le vin. La puissance de ses argiles apporte une texture tanique et corsée. Pour autant le sol y est calcaire, et caillouteux et permet d’obtenir un pinot noir alliant subtilité et complexité. C’est surement ce qui en fait l’un des Climats les plus réputés de la colline de Corton, offrant ainsi des vins puissants à fort potentiel de garde.
Histoire de la cuvée :
Ce vignoble est un don des époux Cyrot-Chaudron, datant de 1979.
2021 :
Un ton de pourpre frais, le Beaune Montrevenots prend une pose élégante dès le premier d’oeil et le premier nez. De fines notes de framboise et de groseille se révèlent dans le bouquet et se prolongent sur la bouche gracieuse et fine. Long et charmant, idéal pour le moyen terme.
Histoire de la cuvée :
Comptant parmi les plus généreux donateurs, Bernard Gauvain légua l'ensemble de ses biens à l'Hospice de la Charité en 1804.
2021 :
Dégustation en primeur / Une belle couleur pourpre éclatante, la Cuvée Gauvain 2021 offre une énergie saisissante au nez, tout en restant légère sur ses appuis. Il s’agit d’un vin aux multiples facettes avec un fruit mûr ayant gardé sa fraicheur, aux allures d'orange sanguine ici. Finement charpenté et persistant.
Histoire de la cuvée :
Le docteur italien Augustino Mazzoli, ébloui par la beauté de la ville de Beaune, décida d'y élire domicile et devint l'un des premiers docteurs de l'Hôtel-Dieu, exerçant jusqu'à son décès en 1505. L'un de ses descendants, dont le nom fut francisé, le magistrat Jéhan de Massol, légua à son décès en 1669, une collection d'œuvres d'art qui sauva l'Institution de la ruine.
2021 :
Dégustation en primeur / Une autre couleur pourpre moyen frappante. Le bouquet est un peu plus sobre que celui de la Cuvée Gauvain, le vin semble être à un stade plus avancé. Tout est dans l'intensité des framboises rouges mures mais ayant gardé de la fraicheur, soutenues par une bonne acidité plutôt que par des tannins. Tout est en place mais c'est un vin qui prendra plus de temps à s'exprimer et qui devrait se conserver très bien à long terme.
Histoire de la cuvée :
Ancien élève du Cadre Noir de Saumur, Officier de Cavalerie promu Général en 1914, Officier d'Etat-Major du Général Foch durant la Première Guerre mondiale, Grand-Croix de la Légion d'Honneur, Paul-Jules Muteau (1856-1927) a laissé en 1926, outre de belles œuvres d'art au Musée des Arts Décoratifs, une importante donation à l'Hôtel-Dieu, dont le domaine de Laborde-au-Château.
2021 :
Dégustation en primeur / Pourpre moyen. Quelques notes grillées issues du fût. Ce n’est pas un Volnay flamboyant mais un vin avec un fil conducteur, montrant une complexité notable dans les arômes offrant de la prune, des framboises avec un zeste d'orange et de la fleur d'amandier. Dans l'ensemble, la Cuvée Général Muteau offre un fruit rouge corsé et charnu avec une belle acidité.
Histoire de la cuvée :
En 1811, François Blondeau offrit les cloches de l'Hospice de la Charité, rue de Lorraine à Beaune. Il fit également restaurer l'église de Volnay et construire une école. Afin qu'il soit à perpétuité pris soin de cinq personnes âgées, il fit don de tous ses vignobles dans Pommard et Volnay.
2021 :
Dégustation en primeur / Pourpre moyen clair. Il y a une belle intensité de fruits rouges profonds et une acidité élevée. La Cuvée Blondeau est légèrement plus douce et plus charnue que le Général Muteau offrant une finale plus longue. Quelques myrtilles peuvent être trouvées dans le profil de fruit. On sent un peu plus de soleil dans ce vin plus flamboyant.
Histoire de la cuvée :
Denis-Antoine Fouquerand et son épouse Claudine firent leurs legs aux Hospices de Beaune en 1832 et 1844.
2021 :
Dégustation en primeur / Une couleur de rubis pure et un nez aux notes de fruits rouges léger. La bouche offre plus de substance avec des notes de framboise fraîche à la structure légère, ce qui fera une excellente bouteille en seulement cinq ans.
Histoire de la cuvée :
Bien que le don provienne de sa mère, la Cuvée évoque davantage Xavier Forneret, poète et écrivain de renom du XIXe siècle issu d'une famille de notables installée à Beaune depuis le XVIe siècle.
2021 :
Dégustation en primeur / Un beau pourpre brillant, quelques notes de pain grillé mêlées à des arômes complexes de fruits rouges. L’acidité est un peu plus prononcée ici, modérément corsée, assez serrée dans le style. Un Savigny qui aura besoin de quelques années pour s’ouvrir.
Histoire de la cuvée :
Arthur Girard légua une partie de ses biens à l'Hôtel-Dieu en 1936. Cela incluait ses propriétés situées à Savigny-lès-Beaune : Les Guettottes, Les Peuillots, Marconnets et Le Bas Marconnets, Les Lavières, Les Charnières ou Chaurières, ou encore Les Champs Charbon Fourches.
2021 :
Dégustation en primeur / De couleur pourpre moyen et profond, le nez est assez réticent mais le fruit tapisse vraiment le palais, avec des tanins modérés. Le style revient à une structure de fruits rouges plus pur et plus frais que dans les millésimes récents plus chauds. La finale offre une belle pointe d’acidité pour finir.
Histoire de la cuvée :
En Avril 2010, William D. Friedberg (importateur américain fou de Bourgogne qui a acheté plus de 20 ans aux enchères) a fait don aux Hospices de Beaune d'une parcelle en AOC Santenay, plantée en pinot noir. Par son geste généreux, il a souhaité honorer la mémoire de son épouse, Christine, disparue et également une grande amoureuse de la Bourgogne.
2021 :
Dégustation en primeur / Il y a eu un peu plus de pluie à Santenay cette année qu’au nord, de sorte que la récolte a été vinifiée pour conserver le fruit plutôt que pour en extraire plus que ce qui était facilement disponible. La couleur est belle, d’un pourpre jeune, tandis que le nez s’ouvre sur un bouquet au caractère de fraise et aux quelques notes d’écorce d’orange. Le fruit est soutenu par un mélange de tanins et d’acidité. Un Santenay de milieu de gamme à boire dans 4 à 6 ans.